Quand procéder à une opération du ligament croisé ?

Les ligaments croisés sont des structures fibreuses situées au centre du genou et destinées à renforcer sa stabilité. Chaque genou a une paire de ligaments croisés, qui s’engagent entre le fémur et le tibia et, avec les autres ligaments du genou, aident à empêcher les surfaces articulaires de s’éloigner, les empêchant ainsi de perdre leur alignement correct.

Zoom sur le ligament croisé antérieur

Cette fonction importante définit le rôle principal des ligaments croisés dans le complexe articulaire du genou, en particulier du ligament croisé antérieur, qui a pour fonction première d’empêcher le déplacement vers l’avant du tibia par rapport au fémur. Précisément en raison de sa fonction et de sa position, la blessure ou la rupture du ligament croisé est particulièrement fréquente, également parce qu’il est moins épais et moins robuste.

En fait, la plupart des lésions des ligaments croisés ont des causes traumatiques. La lacération partielle ou totale est une blessure assez fréquente dans les sports qui soumettent les genoux à des efforts explosifs comme le saut et le sprint, mais aussi le rugby, le football ou le basket-ball. Une lésion complète du ligament croisé ne peut pas guérir sans un traitement approprié. Dans certains cas, il est important de procéder à une chirurgie du ligament croisé antérieur.

Pour une opération du ligament croisé, il vaut mieux se fier à la clinique du Sport à Paris au 36 bd Saint Marcel 75005. Le groupe chirurgiedusport.com vous propose des chirurgiens compétents et expérimentés. Les spécialistes du ligament croisé antérieure vous donnent des conseils avant l’opération, mais aussi après. La post-chirurgie est très importante pour récupérer rapidement.

Les causes de rupture ou de lésion du ligament croisé antérieur

Le mécanisme le plus évident par lequel une lésion du ligament croisé antérieur peut se produire est lié à des décélérations soudaines ou à des changements brusques de direction. Un mouvement brusque combiné de flexion et de rotation externe du genou peut en effet provoquer la lacération. Habituellement, le patient entend un bruit de claquement et peut immédiatement sentir l’instabilité accrue du genou. A cela peuvent s’ajouter des douleurs et des tuméfactions, qui apparaissent souvent de manière plus progressive, quelques heures après le traumatisme et à un degré très variable.

Reconstruction ligamentaire : les trois techniques chirurgicales

En cas de rupture cruciforme, il est important de mettre immédiatement le membre au repos, éventuellement en le maintenant en position légèrement surélevée, pour éviter la survenue de lésions supplémentaires, notamment liées à la présence d’un œdème spongieux, c’est-à-dire une inflammation osseuse post-opératoire associée à une lésion du ligament croisé. Des applications de glace et la prise d’anti-inflammatoires complètent l’intervention à réaliser immédiatement après la blessure.

Pour tous les autres patients, après la visite chez le spécialiste, la voie s’ouvre pour l’utilisation de l’une des trois techniques chirurgicales pouvant être adoptées pour la rupture du ligament croisé antérieur. Le spécialiste sélectionne celui qui lui semble le plus adapté, après avoir soigneusement évalué l’état du patient, les dommages qu’il a subis et ses besoins fonctionnels.

Voici, en bref, les options de traitement chirurgical :

  • reconstruction du tendon croisé antérieur avec autogreffe des tendons semi-tendineux [ST] et gracilis [GR] ;
  • reconstruction par greffe autologue du tendon rotulien ;
  • reconstruction par « allogreffe », ou greffe de tendon de donneur hétérologue.

Temps de récupération sous arthroscopie du genou

La rééducation est un élément clé du traitement chirurgical pour accélérer la récupération après une chirurgie arthroscopique pour la reconstruction du ligament croisé antérieur. Seuls les patients qui suivent les indications du spécialiste avec engagement peuvent obtenir une efficacité maximale en termes de résultats. Il est important que le patient commence à faire les exercices dès que possible.

Habituellement, sauf indications contraires, le kinésithérapeute commence à travailler sur le patient dès le deuxième jour d’hospitalisation post-opératoire, lorsqu’il est autorisé à reposer son poids de corps sur le genou opéré. Le séjour à l’hôpital dure généralement 1 à 2 jours après l’opération, après 15 jours, une première visite est effectuée pour vérifier la plaie opératoire et enlever les sutures.

La visite est répétée après deux autres semaines et à ce stade, si tout se passe comme prévu, il est possible de reprendre la conduite de la voiture et d’effectuer des activités de travail sédentaires. L’activité sportive ne peut reprendre qu’après le 60ème jour, progressivement et avec l’autorisation du spécialiste. La réhabilitation de la chirurgie est généralement terminée après environ six mois.